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Les œuvres de Mocas interrogent sur la fragilité de son existence et les questions de sa survie. Peintures, robes, tapisseries peintes, linceuls, carnets… Toutes ses propositions lui permettent de se dévoiler pudiquement et d'éviter à son œuvre d'être une longue plainte. Elle transforme sa peur, sa douleur, ses manques, en un langage universel. Ses œuvres deviennent son propre récit. Mocas fait de son passé une mythologie intime.  Le souvenir est traité comme une exploration individuelle ou familiale, réelle ou fantasmée. Ses souvenirs sont les fondements uniques de son travail, sa vie et son œuvre sont liées de façon indissociable. Appelons cela une nécessité autobiographique, ouvrant de fausses pistes, semant des pièges, entretenant des ambiguïtés.

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Mocas nous dira dans l'intimité de l'atelier :

"dans la réalité, peindre c’est le moyen de parler sans faire de bruit,

de faire la paix avec les morts et les vivants .....et avec ceux qui ne sont ni l’un, ni l’autre."